Informations municipales
Ce chapitre a pour but de présenter un certain nombre d'informations émanant de l'équipe municipale, relatives à la situation de la commune, ou à des projets à court et moyen termes.
Ce chapitre a pour but de présenter un certain nombre d'informations émanant de l'équipe municipale, relatives à la situation de la commune, ou à des projets à court et moyen termes.
Le frelon asiatique est arrivé en France, à Bordeaux, au début des années 2000, probablement dans des poteries de provenance de Chine; une seule fondatrice, fécondée par trois mâles. En 2014, toute la France est touchée, et les pays frontaliers sont atteints.
En 2014, plusieurs nids détruits à Larmor-Baden, et dans toutes les communes environnantes (200 nids détruits à Pénestin). Le frelon asiatique est partout !
En 2016, le nombre de nids primaires recensés et détruits et de 925. Le nombre de nids secondaires recensés s'élève à 5062, pour 4143 détruits (soit 82% des nids secondaires recensés). Vannes compte 250 nids en 2016, soit une évolution multipliée par 1.8, par rapport à 2015 (c'est-à-dire 7.74 nids au km²). Nous pouvons citer une commune voisine : Plougoumelen qui a recensé 9 nids en 2016, soit une évolution multipliée par 1.5 par rapport à 2015, et qui équivaut à 0.42 nids au km².
> Jetez un coup d'oeil au bilan 2016 (extrait) du frelon asiatique au sein du Morbihan, en cliquant ici.
De taille un peu plus petite que le frelon commun, on le distingue en particulier par l'extrémité jaune de ses pattes, et le dernier segment de l'abdomen de couleur jaune orangé. Dans son comportement, on peut remarquer son vol stationnaire (qu'il utilise en particulier pour se poster devant une ruche).
Et contrairement au frelon commun, il rentre dans son nid avant la nuit.
Fiche d'identification éditée par le Museum National d'Histoire Naturelle
Au printemps, éveil des fondatrices et ébauche des nids fin mars; la fondatrice construit seule son nid, jusqu'à fin mai-fin juin.
De taille de 3 à 5 cm, il est souvent très proche des habitations. En effet il ne résiste pas aux intempéries, et il n'est pas rare de le trouver sous un auvent, abri de jardin, hangar, nichoir, grenier, coffret EDF...
Au début de la construction, il a la taille d'un oeuf de poule avec l'orifice d'entrée placé en bas, et seule la reine est présente et très active. Elle doit s'alimenter, aller chercher les matériaux pour agrandir le nid, le tout dans la journée car c'est un animal diurne.
Sa destruction à ce stade est importante, et possible pour un particulier, en attendant impérativement le soir afin d'éliminer la reine, toute destruction dans la journée en l'absence de la reine étant une erreur.
En effet celle-ci reconstruira rapidement un autre nid primaire, qui donnera quelques mois après un gros nid pouvant habiter des milliers de frelons.
Situés du sol (exemples : massifs de plantes, abri bois, grenier ouvert, garage...) à la cime des arbres, les plus gros lâchent jusqu'à 550 reines fondatrices.
Construits en juillet par les ouvrières, les nids primaires étant progressivement abandonnés, ils sont développés pendant l'été, en même temps que se développe la prédation.
Malgré leur taille (jusqu'à 1,20 m de hauteur), ces nids sont difficilement détectables, le calme et la sécurité étant recherchés par les frelons. Si les nids sont souvent détectés dans les arbres à la chute des feuilles, ils peuvent être localisés à toutes hauteurs, y compris dans le sol; 30% des nids sont dans des bâtiments.
A l'automne, prédation forte, naissance et migration des futures fondatrices. Aux premières gelées, les nids commencent à être abandonnés, et mort des ouvrières et des mâles; les futures reproductrices et les ouvrières de forte taille recherchent des lieux d'hibernage.
En hiver, les nids sont désertés, les femelles fondatrices se logent dans des tas de bois, des murs...seules ou parfois rassemblées. Les nids se détruisent progressivement.
Nids secondaires
Un nid primaire peut être détruit par un particulier, car ne contenant qu'un seul frelon, en prenant des précautions : une fois la nuit venue, ou peut écraser énergiquement le nid avec un objet contondant, ou à l'aide d'un sachet l'enfermer rapidement et le décrocher, en prenant bien soin de fermer le tout et de le détruire.
On peut également utliser un insecticide. Cependant, si vous n'êtes pas sûr de pouvoir mener à bien cette opération, n'hésitez pas à contacter votre mairie, ou un apiculteur.
Par contre, il ne faut pas toucher un nid secondaire, et il est nécessaire de faire appel à un prestataire spécialisé pour sa destruction, sachant toutefois :
- qu'ils ne sont jamais réutilisés par les frelons l'année suivante,
- que cela ne sert à rien de les détruire à partir du mois de novembre.
La première action à mener est de contacter l'accueil de la mairie, qui alertera le référent désigné pour la commune (Gilles Le Pelvé, responsable des services techniques).
A noter que la décision de destruction et les coûts de mise en oeuvre incombent au propriétaire du fonds sur lequel se trouve le nid, mais le département et l'agglomération sont impliqués dans cette lutte contre le frelon asiatique et apportent une aide financière.
En 2019, l'aide de Golfe du Morbihan-Vannes Agglomération est reconduite du 1er mai au 30 novembre, avec une subvention à hauteur de 50%, suivant un référentiel de prix dépendants de la hauteur ; voir toutes les informations sur le site GMVA/action contre le frelon asiatique
Le particulier peut ainsi être partiellement remboursé; il est important de consulter des entreprises sérieuses, et de ne pas accepter des devis abusifs. Le référent de la mairie est là pour aider les particuliers, dans le cadre d'une procédure définie, précisée ci-après :
Lorsqu’un particulier pense avoir un nid de frelon dans son jardin, il doit se mettre en relation avec l’accueil de la mairie ( 02 97 57 05 38). Suite à cet appel, le référent sera alerté afin qu'il se rende sur place pour constater. S’il s’agit effectivement d’un nid de frelons, le référent, après avoir estimé la hauteur du nid, remplira une attestation avec toutes les coordonnées du particulier et proposera à celui-ci une liste des entreprises agréées pour ce type d’intervention. Une fois le nid détruit, le particulier rappellera le référent qui viendra vérifier la bonne exécution de la destruction. Il remettra à ce moment- là une attestation au particulier. Cette attestation lui permettra de demander un remboursement à Vannes Agglo.
Liens avec sites Internet : liste FDGDON des désinsectiseurs
Besoins de :
- protéines fraîches pour les larves : viande, poisson, coquillages, insectes, cadavres ; 80 à 90% d'abeilles en zone urbaine, et 30 à 40% en zone rurale
- eau et bois pour la construction des nids,
- sucre pour les adultes : nectar, miel, sève, miellat des pucerons, pulpe de fruit
Où trouver le nectar et les protéines ?
- au printemps et en été sur les fleurs,
- à l'automne dans les ruches, nids de guêpes, fruits, fleurs...
Frelon sur fleur de camélia Frelon dévorant une abeille
Le frelon est ainsi un redoutable prédateur d'insectes, qui ne connaît lui-même pas de prédateur en Europe, d'où un développement exponentiel depuis 10 ans en France.
Depuis l'arrivée du frelon asiatique, espèce envahissante, l'environnement des insectes pollinisateurs change rapidement. Il y a déséquilibre.
Si l'on ne fait rien, c'est l'environnement de l'Homme qui va changer :
Les frelons, outre les abeilles, mangent des chenilles, papillons, guêpes, mouches et autres insectes, et aussi les araignées. Sans insecte pollinisateur, disparition des plantes entomophiles (saule, chataignier...).
Si les insectes disparaissent, leurs prédateurs, oiseaux, batraciens, reptiles, disparaissent également. Une équipe de chercheurs néerlandais considère que les abeilles, domestiques et sauvages, et les autres pollinisateurs, assurent 70 à 80% de la reproduction des plantes à fleurs, et que 70% des cultures (fruits, légumes...) en dépendent très fortement.
Les expériences faites dans des communes du sud-ouest montrent très clairement qu'il faut combiner la destruction des nids et le piégeage. Une lutte efficace passe donc par :
Afin de lutter contre le frelon asiatique, la FDGDON (Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles) a publié un guide complet sur les différentes méthodes de capture et d'éradication de cette espèce nuisible.
Vous pouvez accéder au document, en cliquant ici.
Il en existe plusieurs, de formes différentes, fabriqués avec des matériaux de récupération ou vendus tout prêts, ou modifiés pour être adaptés au frelon asiatique. Si aucun piège n'est sélectif à 100%, quelques règles sont à appliquer, pour attraper essentiellement des frelons asiatiques :
L'invasion par le frelon asiatique est un vrai problème de société, qui nous concerne tous, et c'est par l'action de tous que cette invasion pourra être réversible.
Le nombre de frelons présents sur les ruches a diminué dans les communes qui ont piègé au printemps (sauf dans les villes importantes où il est en croissance).
L'inspection, surtout au printemps, de tous les abris de jardin, garages, granges, hangars... pour identifier les nids et les détruire doit devenir un réflexe.
Et chacun doit fabriquer et installer des pièges, de façon à mailler la commune avec un maximum de pièges...
enfin, n'hésitons pas à communiquer sur ce sujet, en convainquant nos voisins, amis, parents, de l'intérêt commun de cette lutte... et pourquoi pas en leur offrant des pièges-bouteilles de fabrication "maison" ?
L'essentiel des informations et documents de cet article nous a été fourni par Christian MORIO, apiculteur amateur de Larmor-Baden.
Lui-même très concerné par ce sujet, ses ruches étant victimes des attaques du frelon asiatique, il a acquis une grande expertise, et peut apporter ses conseils; contact par mail : christianmorio@wanadoo.fr
Nous le remercions vivement pour l'aide qu'il nous a fournie.
Un certain nombre de sites Internet traitent ce sujet; parmi ceux-ci, quelques uns sont particulièrement bien documentés :
AAAFA - Association Action Anti-Frelon Asiatique
Site spécialisé pour apiculteurs altigoo.com
Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences.
Les collectivités publiques harmonisent l’utilisation de l'espace afin d'aménager le cadre de vie, d'assurer la protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la biodiversité notamment par la conservation, la restauration et la création de continuités écologiques, ainsi que la sécurité et la salubrité publiques.
Les règles générales applicables, en matière d'utilisation du sol, notamment en ce qui concerne la localisation, la desserte, l'implantation et l'architecture des constructions, le mode de clôture et la tenue décente des propriétés foncières et des constructions, sont déterminées dans toutes les communes par le plan d'occupation des sols (POS) ou d'un plan local d'urbanisme (PLU), ou du document en tenant lieu.
Ces règles sont compatibles, entre autres, avec :
C'est le nouveau PLU approuvé en conseil municipal en juin 2018 qui régit aujourd’hui nos règles d’urbanisme.
Renseignez vous auprès de la mairie pour connaitre la zone urbaine et les règles afférentes qui concernent votre projet.
Consultez les cartes de submersion marine.
Un élu, adjoint ou délégué au maire pour l’urbanisme, est à votre disposition sur rendez-vous (permanence le mercredi matin) afin de vous informer et vous conseiller. Une étude préalable peut vous épargner une demande de pièce complémentaire ou un refus et vous faire gagner du temps.
Nous connaissons une période d’évolutions importantes des textes de loi. Des réformes sont en cours ; ce qui était vrai il y a peu, peut ne plus l’être aujourd’hui. Une vérification préalable de vos droits est utile.
Le golfe est une « petite mer » fermée, la faune, la flore et les activités aquacoles sont fragiles. Afin de protéger le milieu marin, les eaux de pluie et de ruissellement ne peuvent plus être rejetées directement à la rue ou à la mer, elles doivent être traitées privativement par puisard ou équivalent technique et apparaitre sur les plans des projets.
Le certificat d'urbanisme est un document qui indique les règles d'urbanisme applicables sur un terrain donné et vous permet de savoir si l'opération immobilière que vous projetez est réalisable. Sa délivrance n'est pas obligatoire, mais il est toutefois recommandé d'en faire la demande avant d'engager la réalisation de votre projet.
Il existe 2 catégories de certificat d'urbanisme :
Certificat d'urbanisme d'information |
Certificat d'urbanisme opérationnel |
Il renseigne sur :
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En plus des informations données par le certificat d'information, il indique :
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Constitution du dossier
Quel que soit le type de certificat demandé, la démarche doit être effectuée au moyen du formulaire cerfa n°13410*02.
Le formulaire doit être complété par un dossier dont la liste des pièces à fournir est énumérée sur la notice jointe.
Dépôt du dossier
Le dossier (formulaire et pièces à fournir) doit être envoyé ou déposé à la mairie de la commune où se situe votre terrain :
La mairie vous affecte un numéro d'enregistrement à la demande.
Délai d'instruction
Pour traiter la demande, la mairie dispose d'un délai de :
Réponse de la mairie
La décision de la mairie peut ne pas donner lieu à la délivrance d'une réponse écrite au terme du délai d'instruction.
L'absence de réponse de la mairie au terme du délai d'instruction de 1 ou 2 mois vaut délivrance d'un certificat tacite.
Toutefois, comme c'est un acte d'information et qu'il est impossible de donner tacitement une information, ce certificat ne peut que figer les règles d'urbanisme en vigueur au moment de sa demande. Par conséquent, il peut uniquement garantir que les règles d'urbanisme applicables au terrain, les limitations administratives au droit de propriété et taxes exigibles ne seront pas remises en cause.
La mairie reste toutefois tenue de délivrer même tardivement une réponse écrite, correspondant au type de certificat d'urbanisme demandé.
Durée de validité du certificat
La durée du certificat d'urbanisme (qu'il s'agisse d'un certificat d'urbanisme d'information ou d'un certificat d'urbanisme opérationnel) est de 18 mois. La durée peut être prolongée d'une année aussi longtemps que les règles d'urbanisme, les servitudes d'utilité publique et les taxes applicables au terrain n'ont pas changé.
La demande s'effectue par courrier simple, accompagnée du certificat d'urbanisme à prolonger. Elle doit être adressée à la mairie de la commune où se situe le terrain au moins 2 mois avant l'expiration du délai de validité de 18 mois.
La décision de la mairie peut également ne pas donner lieu à la délivrance d'une réponse écrite. Dans ce cas, l'absence de réponse de la mairie dans les 2 mois suivant la réception de la demande vaut prorogation du certificat d'urbanisme.
La déclaration préalable est un acte administratif qui donne les moyens à l'administration de vérifier que votre projet de construction respecte bien les règles d'urbanisme en vigueur. Elle est généralement exigée pour la réalisation d'aménagement de faible importance.
Travaux sur une petite surface |
Les travaux peuvent avoir lieu sur une construction existante (par exemple, construction d'un garage accolé à une maison) ou créer une nouvelle construction isolée (par exemple, un abri de jardin).
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Changement de destination |
Une déclaration préalable est demandée dans le cas d'un changement de destination d'un local (par exemple, transformation d'un local commercial en local d'habitation) sans modification des structures porteuses ou de la façade du bâtiment. |
Travaux modifiant l'aspect extérieur du bâtiment |
Une déclaration est obligatoire si vos travaux modifient l'aspect initial du bâtiment. Les travaux concernés peuvent concerner :
À l'inverse, les travaux consistant à restaurer l'état initial du bâtiment ne nécessitent pas de déclaration préalable. Ces travaux dits de ravalement concernent toute opération qui a pour but de remettre les façades en bon état de propreté comme le nettoyage des murs.
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Constitution du dossier
Vous devez déclarer votre projet au moyen de l'un des formulaires suivants :
Le formulaire doit être complété de pièces, dont la liste est limitativement énumérée sur la notice de déclaration préalable de travaux.
Dépôt du dossier
Vous devez envoyer votre dossier en 2 exemplaires par lettre recommandée avec avis de réception ou le déposer à la mairie de la commune où se situe le terrain. Des exemplaires supplémentaires sont parfois nécessaires si les travaux ou aménagements sont situés dans un secteur protégé (monument historique, réserve naturelle, parc national...).
La mairie vous délivre alors un récépissé avec un numéro d'enregistrement qui mentionne la date à partir de laquelle les travaux peuvent débuter en l'absence d'opposition du service instructeur.
Instruction de la demande
Le délai d'instruction est généralement de 1 mois à partir de la date du dépôt de la demande. Un extrait de la déclaration précisant les caractéristiques essentielles du projet doit faire l'objet d'un affichage en mairie dans les 15 jours qui suivent son dépôt. Cet affichage dure pendant toute la durée de l'instruction.
En cas d'acceptation
Lorsque la déclaration préalable a été acceptée, vous disposez d'un délai de 3 ans à partir de la date d'obtention (postérieur au 30 décembre 2012) pour commencer les travaux. Passé ce délai, votre déclaration préalable n'est plus valable.
Une fois que vos travaux ont commencé, ils ne doivent pas être interrompus pendant plus d'1 an. Toutefois, ils peuvent être échelonnés à condition que chaque interruption soit inférieure à 1 an, et que les travaux exécutés d'une année sur l'autre soit suffisamment importants et significatifs.
Si vos travaux ne peuvent être commencés dans le délai de 3 ans ou si vous prévoyez d'interrompre le chantier pendant plus de 1 an, vous pouvez demander de prolonger votre déclaration préalable d'1 an. Cette demande doit être effectuée à la mairie et doit intervenir 2 mois avant l'expiration du délai de validité de votre déclaration préalable initiale.
En l'absence de réponse
La décision de la mairie peut ne pas donner lieu à la délivrance d'un document écrit au terme du délai d'instruction d'un mois.
L'absence d'opposition au terme de ce délai vaut décision tacite de non-opposition à la réalisation de votre projet.
Une attestation de non-opposition à déclaration préalable peut être délivrée sur simple demande à la mairie.
Le permis de construire est un acte administratif qui donne les moyens à l'administration de vérifier qu'un projet de construction respecte bien les règles d'urbanisme en vigueur. Il est généralement exigé pour tous les travaux de grande importance.
Travaux créant une nouvelle construction |
Les constructions nouvelles sont celles indépendantes de tout bâtiment existant. Elles doivent être précédées de la délivrance d'un permis de construire, à l'exception :
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Travaux sur une construction existante |
Les travaux sur une construction existante concernent par exemple l'agrandissement d'une maison.
Un permis est également exigé si les travaux :
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Autres formalités |
Le recours à un architecte pour réaliser le projet de construction est obligatoire dès lors que la surface de plancher ou l'emprise au sol de la future construction dépasse 170 m2. |
Constitution du dossier
Votre demande de permis de construire doit être effectuée au moyen de l'un des formulaires suivants :
En cas de construction nouvelle, une attestation doit en plus être jointe à votre demande indiquant que la construction respecte bien la réglementation thermique 2012.
Dépôt du dossier
Votre dossier doit être envoyé en 4 exemplaires par lettre recommandée avec avis de réception ou déposé à la mairie de la commune où est situé le terrain. Des exemplaires supplémentaires sont parfois nécessaires si les travaux ou aménagements sont situés dans un secteur protégé (monument historique, site, réserve naturelle, parc national...).
La mairie délivre un récépissé comportant un numéro d'enregistrement qui mentionne le point de départ de la date à partir de laquelle les travaux pourront commencer en l'absence d'opposition du service instructeur.
Étude des sources d'énergie
Si vous envisagez une nouvelle construction de plus de 50m2, vous devez également faire réaliser une étude sur les diverses solutions d'approvisionnement en énergie pour le chauffage, la production d'eau chaude ou l'électricité.
Une attestation doit être jointe au dossier.
Cette étude doit notamment envisager le recours à des énergies propres comme l'énergie solaire ou à une pompe à chaleur. Elle peut être faite par le professionnel de votre choix.
Attention : les extensions de bâtiments anciens ainsi que les bâtiments neufs auxquels la réglementation impose le recours à une source d'énergie renouvelable sont dispensés de cette étude.
Délai d'instruction
Le délai d'instruction est généralement de :
Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l'instruction, un avis de dépôt de demande de permis précisant les caractéristiques essentielles du projet doit être affiché en mairie.
En cas d'acceptation
La décision de la mairie prend la forme d'un arrêté municipal. Cette décision vous est adressée par lettre recommandée avec avis de réception ou par courrier électronique.
Lorsque la demande de permis de construire (PC) a été acceptée, vous disposez d'un délai de 3 ans à partir de la date d'obtention (postérieur au 30 décembre 2012) pour commencer les travaux. Passé ce délai, votre PC n'est plus valable.
Une fois que vos travaux ont commencé, ils ne doivent pas être interrompus pendant plus d'1 an. Toutefois, ils peuvent être échelonnés à condition que chaque interruption soit inférieure à 1 an, et que les travaux exécutés d'une année sur l'autre soit suffisamment importants et significatifs.
Si vos travaux ne peuvent être commencés dans le délai de 3 ans ou si vous prévoyez d'interrompre le chantier pendant plus de 1 an, vous pouvez demander de prolonger votre PC d'1 an. Cette demande doit être effectuée à la mairie et doit intervenir 2 mois avant l'expiration du délai de validité de votre déclaration préalable initiale.
En l'absence de réponse
La décision de la mairie peut également ne pas donner lieu à la délivrance d'une réponse écrite au terme du délai d'instruction. Cela indique, en principe, qu'elle ne s'oppose pas au projet tel qu'il est décrit dans la demande de permis de construire. Vous avez tout de même intérêt à demander à la mairie un certificat attestant de son absence d'opposition à la réalisation du projet.
Source : Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre) : 20.08.2014
Affichage sur le terrain
L'affichage sur le terrain est à la charge du bénéficiaire de l'autorisation d'urbanisme.
Début de l'affichage
L'affichage doit être fait :
La date d'affichage sur le terrain est le point de départ du délai de 2 mois accordé aux tiers pour contester l'autorisation s'ils estiment que celle-ci leur porte préjudice; voir lien service-public.fr contestation d'une autorisation d'urbanisme.
Contenu du panneau
L'affichage se fait grâce à un panneau rectangulaire dont les dimensions doivent être supérieures à 80 centimètres. Il est possible d'en trouver dans les magasins spécialisés. Le coût du panneau est à la charge du bénéficiaire de l'autorisation.
Le panneau doit être installé de telle sorte que les renseignements qu'il contient soient lisibles de la voie publique.
Il doit mentionner :
Il doit également indiquer, en fonction de la nature du projet :
Durée de l'affichage
Le panneau doit être affiché durant toute la durée des travaux.
Mairie de Larmor-Baden
2 Place de l'église
56870 Larmor-Baden
Téléphone : 02 97 57 05 38
Le plan interactif Google ci-dessus n'a pas été entièrement actualisé, suite aux modifications intervenues en décembre 2023.
Le plan ci-dessous, édité par la commune en janvier 2024 est à jour, intégrant toutes les nouvelles appellations de voies de la commune.
2 Place de l'église
56870 Larmor-Baden
Téléphone : 02 97 57 05 38
Vous souhaitez contacter la Mairie de Larmor-Baden, merci de bien vouloir remplir le formulaire ci-dessous.
Nos services vous répondront dans les meilleurs délais.
Télécharger l'arrêté en format PDF
Extraits de "Les risques "naturels" en Bretagne", par Alain HENAFF et Catherine MEUR-FEREC :
"Dans les régions littorales, les tempêtes les plus redoutées sont celles qui associent des vents de mer de forte intensité, de basses pressions atmosphériques et une pleine mer de vives eaux. Ce sont là les conditions propices à la génération d'une surcote, c'est-à-dire à une élévation supplémentaire du niveau de la mer par rapport au niveau prédit par les annuaires de marée et, par conséquent, à une augmentation des risques côtiers d'érosion et de submersion ainsi que le renforcement du risque d'inondation à l’intérieur des terres par ralentissement des écoulements fluviatiles.
Lors de l'ouragan de 1987, la surcote engendrée par les vents violents poussant la mer vers les côtes (surcote dite anémométrique) et l'élévation du niveau de la mer liée aux faibles pressions atmosphériques (surcote barométrique) se sont conjuguées. C'est, au final, une surcote totale de 1,45 m qui a été enregistrée par le marégraphe de Brest. Une surcote d'une telle ampleur, qui ne tient pas compte de l'élévation supplémentaire liée à la hauteur des vagues générées par les vents violents, n'avait jamais été mesurée auparavant. A titre de comparaison, cette surélévation est proche de la surcote de 1,53 m enregistrée à La Rochelle et dépasse celle de 1,16 m observée en février 2010 à Saint-Nazaire lors de la tempête Xynthia qui s'est produite avec des coefficients de marée de 102.Conjuguée à une pleine mer de vives-eaux, la surcote associée à l'ouragan de 1987 aurait certainement produit une onde de tempête et alourdit les bilans humains et matériels. Par chance, les coefficients de la marée de ces deux jours étaient faibles : 25 et 24.
Coïncidant avec des coefficients de marée de 106 le matin et 104 l'après midi, la tempête Johanna du 10 mars 2008 a produit de très nombreux dommages sur les littoraux du nord-ouest de la France et particulièrement sur la région Bretagne. De nombreux cas de submersion se sont produits du sud de la Bretagne à la Haute-Normandie, de fortes érosions du trait de côte ont été observées dans le Finistère et des dommages importants sur les habitations, les infrastructures portuaires et les ouvrages de défense contre la mer ont pu être alors constatés."
Cette tempête avait provoqué une submersion dans des quartiers de Larmor-Baden (Le Paludo et Port-Lagaden).
Par contre, la marée du 21 mars 2015, avec un coefficient exceptionnel de 119, n'a provoqué aucun dommage, avec une météo favorable, les vents venant du nord-est, et les pressions atmosphériques étant élevées. A noter que ce niveau de coefficient se reproduit tous les 18 ans; le prochain aura lieu le 3 mars 2033 et le suivant le 14 mars 2051 (l'appellation "marée du siècle" est donc exagérée).
A noter également que si les coefficients supérieurs à 110 sont assez rares (moins de 2%), il y en a eu pendant l'année 2015 plus d'une vingtaine de jours.
Le site officiel morbihan.gouv édite une carte de l'aléa centennal de submersion marine, à +20 et +60cm : aléa centennal pour larmor-baden
Comment bien orienter mes déchets, avec mon guide mémo-tri 2017 ?
Vous pouvez également trouver des informations complémentaires sur le site de l'agglomération : Tri des déchets
Informations sur les déchèteries de l'agglomération sur leur site, à la rubrique : carte des déchèteries
En pièce jointe en format PDF le mini-guide des déchèteries
A noter que la déchèterie la plus proche de Larmor-Baden est celle d'Arradon (prendre route au rond-point du Moustoir); horaires d'ouverture précisés sur le mini-guide des déchèteries joint ci-dessus.
L'accès aux usagers n'est plus possible 10 minutes avant l'horaire de fermeture indiqué.
Les déchets interdits : ordures ménagères, fusées de détresse, explosifs et munitions, pièces automobiles (portières, pare-brises...), déchets à base d'amiante (fibrociment...), médicaments, bouteilles de gaz, extincteurs, cadavres d'animaux, déchets radioactifs (paratonnerres...)
Des distributions gratuites de composteurs ont lieu plusieurs fois dans l'année.
Cette mise à disposition gratuite d'un composteur nécessite une inscription préalable et obligatoire : sur le site Internet de l'agglomération via un formulaire Compostage individuel ou par téléphone au 02 97 68 33 81.
Les dates de distributions peuvent également être connues par le lien ci-dessus.
A lire, par ailleurs, un guide plein de conseils édité par l'ADEME : Guide pratique compostage et paillage ADEME
Un service de broyage de végétaux est également proposé par l'agglomération.
Toutes les informations se retrouvent sur le site Internet, à la rubrique : broyage des végétaux